Avec notre correspondante à Rome, Anne Le Nir
Ils s’appelaient Cristian, Claudio, Vincenzo, Marco, Adela, Simona, Claudia, Maria... Âgés de 30 à 50 ans en moyenne, la plupart des victimes travaillaient dans le secteur du textile et de l’habillement. Certaines étaient originaires du nord de la péninsule, d’autres de l’extrême sud.
L’Italie tout entière est en deuil. Un deuil rendu encore douloureux par la manière dont ces Italiens ont été tués. Ils ont été massacrés à coup d’armes tranchantes.
Dans sa déclaration retransmise à la télévision, le président du Conseil, Matteo Renzi est apparu éprouvé : « Les terroristes veulent arracher ce qui fait le quotidien de nos vies. Nous avons le devoir de répondre de manière encore plus déterminée avec la défense de nos valeurs, les valeurs de la liberté dont nous sommes fiers. »
De son côté, le pape François a dénoncé « les actes de barbarie et la violence insensée perpétrée contre des victimes innocentes ».
Le président de la République Sergio Mattarella, a anticipé son retour d’un voyage institutionnel en Amérique latine pour « partager le deuil de la nation et rendre hommage aux victimes ».
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