Pour Jan Carter, la présidente de l’association « Save the brumbies » (« sauver les brumbies »), ce plan est « injuste », car les chevaux sauvages ne sont pas les seuls animaux à poser problème.
« Ce sont des chevaux de grande taille, des herbivores, ils paissent pendant la journée et du coup ils sont visibles, assure-t-elle. Mais d’autres animaux causent beaucoup de dégâts, comme les chiens et les cochons sauvages ou les wombats qui sortent la nuit et que les gens ne voient pas. Ils font donc porter la responsabilité des dégâts sur les chevaux. »
Selon Jan Carter, les brumbies sont très souvent tués par balle et leurs cadavres laissés dans la nature. Pour elle, la solution serait de contrôler les naissances grâce à des campagnes de stérilisation, ce que le gouvernement refuse.
« Le gouvernement doit investir dans le contrôle des naissances, c’est ce qu’ont fait les États-Unis avec leurs mustangs : c’est le gouvernement qui se charge de tout. Et les mustangs sont vénérés et admirés dans le monde entier, affirme la présidente de l’association. Cela devrait être aussi le cas pour nos chevaux sauvages, et il ne tient qu’à notre gouvernement de faire de même. »
Les Australiens ont jusqu’à début juillet pour donner leur avis sur le plan du gouvernement pour réduire la population de brumbies.