« Cette date du 8 mars est comme un couteau qui nous a frappé une nouvelle fois » : Gao Chian ying, 65 ans, a déposé ce lundi 7 mars son dossier de plainte au tribunal des affaires ferroviaires de Pékin. Sa fille, son gendre et sa petite-fille ont disparu il y a deux ans. Et comme beaucoup, même si une pièce du MH370 a été retrouvée sur un rivage de l’île de la Réunion, elle en est persuadée : ses proches ne sont pas morts, ils sont peut-être retenus de force quelque part.
Beaucoup ont donc attendu la dernière minute pour porter plainte. D’autant que comme l’explique leur avocat, « ils pensent que s’ils acceptent les compensations, la compagnie aérienne peut rejeter toute responsabilité, et que le public va finir par tout oublier ». L’avocat précise que ces familles ont déjà refusé une première proposition d’indemnités. Elles demandent aujourd’hui entre 700 000 et un peu plus d’un million d’euros par disparu.
Plusieurs cabinets américains, malaisiens et chinois ont indiqué qu’ils avaient eux aussi engagé des actions judiciaires au nom de familles. Des proches des victimes qui espèrent qu'un procès leur permettra malgré tout d'en savoir plus sur le sort de l'avion. L'Australie mène les recherches dans l'océan Indien, elle a prévu de les arrêter au mois de juillet.