Avec notre envoyé spécial à New Delhi, Guillaume Naudin
Le défilé du Jour de la République en Inde, c'est un peu l'équivalent de celui du 14-Juillet en France. S'il ne s'agit pas de la fête nationale, mais de célébrer l'adoption de la Constitution en 1950, l'esprit est le même : un défilé militaire qui met en valeur les différents régiments du pays avec des spécificités toutes indiennes, particulièrement hautes en couleurs.
Si l'on n'y voit plus d'éléphants depuis qu'un accident a failli se produire il y a quelques années, il reste les dromadaires de la Garde impériale. C'est donc une vraie tradition nationale qui s'ouvre pour la première fois à des troupes étrangères.
Sous les yeux du président de la République, le 35e régiment d'infanterie basé à Belfort, l'un des plus anciens de l'armée française, sera le premier détachement étranger de l'histoire à y défiler, quelques jours après avoir participé à un exercice antiterroriste avec des soldats indiens.
A l'Elysée, on y voit le signe de la vigueur de la relation entre les deux pays. Et si l'on n'y verra pas encore les Rafale que l'Inde s'est engagée à acheter, on y verra des mirages dont elle possède une cinquantaine d'exemplaires.
Une première et un « grand honneur »
Pour le lieutenant-colonel Paul Bury qui aura l’honneur de défiler avec ses hommes sur le Raj Path, la grande avenue de New Delhi où se déroule l'événement, c'est un « grand honneur ».