Depuis Psy et son Gangnam Style, la K-pop a rendu le pays visible, notamment auprès des jeunes. Mais la culture coréenne ne se résume pas à cette pop made in Corée, ni aux manhwas, l'équivalent coréen des mangas. La ville de Busan accueille ainsi ce qui est devenu le plus grand festival de cinéma asiatique.
L'objectif des 150 événements programmés en France, c'est bien de faire connaître cette culture dans toute sa diversité, du plus traditionnel au plus avant-gardiste. L'Année France-Corée commence ce soir avec un grand spectacle de l'art de cour coréen au Palais de Chaillot, mais des artistes participeront aussi demain à la techno parade, avant un rituel chamanique le soir même au Théâtre de la ville.
Une effervescence culturelle
Séoul connaît depuis une quinzaine d'années une vraie effervescence culturelle, avec chaque jour des concerts, ou des expositions, explique Agnès Benayer, commissaire générale de l'Année France-Corée 2015-2016. « J’ai connu la Corée il y a une dizaine d’années, l’effervescence que Séoul connaît aujourd’hui est incroyable. Il y a des expositions inaugurées chaque jour, des concerts, des salles de spectacle… Il y a un vrai dynamisme culturel. C’est une destination en vogue qui accueille énormément de compagnies, de pièces, d’expositions de grandes institutions du monde entier. »
D'autant plus que l'État et les grandes entreprises s'investissent pour préserver et faire connaître l'identité culturelle d'un petit pays un peu écrasé entre les poids lourds que sont le Japon et la Chine. Dans le domaine du design par exemple, dont l'exposition Korea Now présente dès demain au Musée des Arts décoratifs un très beau panorama, les grands groupes coréens n'hésitent pas à soutenir la création et à passer commande auprès des jeunes artistes.