Le Fonds monétaire international (FMI) a réagi dès la première annonce, mardi 11 août. L'institution a salué une étape positive pour donner plus de flexibilité à la monnaie chinoise. Le FMI a toutefois affirmé que cette mesure n'aura pas d'impact direct sur sa décision d'inclure ou non le yuan parmi les monnaies de référence internationale. Le FMI s'apprête à rendre son évaluation en novembre 2015 et l'un des critères retenus sera de savoir si le yuan est librement convertible.
Pas encore de réaction à Bruxelles
Réaction embarassée, en revanche, à Washington. D'un côté la décision de la Banque centrale de Chine risque de plomber les exportations américaines. De l'autre, elle répond en partie aux exigences de Washington. Le Trésor américain a fini par déclarer qu'il était encore trop tôt pour juger des conséquences.
Bruxelles n'a pas encore réagi à cette décision. Pourtant, l'Union européenne est le premier partenaire commercial de la Chine et la baisse du yuan pourrait également peser sur ses exportations, à commencer par les secteurs de l'automobile et du luxe.