La plaignante, âgée de 29 ans, était une salariée du centre d'études de l'ancien président du Giec à New Delhi. La jeune femme prétend avoir été inondée d'e-mails, d'appels et de SMS et ce, pendant plus de deux ans. Elle aurait également subi des contacts physiques forcés de la part du scientifique de 74 ans. De son côté, l'ancien patron du groupe d'experts sur le climat réfute. Il affirme être victime de pirates informatiques.
Mais dans le centre de recherches où travaillaient les deux protagonistes, les langues se délient. Les salariés évoquent le 5e étage, celui où se trouve le bureau de Rajendra Pachauri, comme étant « l'étage des filles ». Et selon ses employés, le scientifique avait pour habitude de donner des surnoms ambigüs à certaines de ses collaboratrices, allant même jusqu'à déposer des poèmes sur leur bureau.
Le mandat de Rajendra Pachauri devait s'achever en octobre. Le Giec a d'ores et déjà chargé son vice-président Ismail el-Gizouli d'assurer l'intérim.