L'équipage d’un avion a plusieurs moyens à sa disposition pour communiquer avec le sol. Il y a tout d'abord la radio - c'est évidemment la façon la plus simple. Le pilote n'a qu'à appuyer sur un petit bouton situé derrière le manche pour parler avec les contrôleurs aériens.
Il y a ensuite ce qu'on appelle le système Acars, qui envoie, en continu, pendant tout le vol, des messages renseignant sur l'état de santé de l'avion. Ces messages sont envoyés par satellite à la tour de contrôle, mais aussi à la compagnie aérienne et même parfois aux fabricants des moteurs de l'appareil. Cela leur permet de connaître en temps réel le bon fonctionnement des engins.
Tous les moyens de communication ont cessé de fonctionner
Et il y a enfin le transpondeur. C'est le signal radar qu'observent les contrôleurs aériens dans la tour. Il leur indique la position de l'avion, sa vitesse et son altitude. Mais là, le pilote a la possibilité de le couper : à partir de ce moment, l'avion disparaît des écrans radars et les contrôleurs ne voient plus l'appareil. En revanche, d'autres radars, militaires cette fois, peuvent toujours capter une trace grâce à la masse métallique de l'avion.
Dans le cas précis de ce vol AirAsia, il semble que tous ces moyens de communication aient cessé de fonctionner. On peut malgré tout essayer de définir une zone de recherche en faisant des estimations sur sa trajectoire au moment de la perte de contact, et du carburant qu'il lui restait encore.
→ A (RE)LIRE : Avion d'AirAsia disparu: les recherches suspendues pour la nuit