Avec notre envoyé spécial à Sidney, Florent Guignard
Nicolas Sarkozy en son temps prétendait aller chercher la croissance avec les dents. La croissance, c’est aussi l’obsession de François Hollande. Il va la chercher partout dans le monde où il voyage. C’est ce qu'on appelle la fameuse diplomatie économique. Et donc en Australie, en raison des performances économiques du pays qui paraissent si éloignées de la vieille Europe, il est forcément question de croissance.
Pour François Hollande, c'est en quelque sorte le rêve australien : « Je constate qu’ici il y a une croissance et cette croissance dure depuis vingt-cinq ans. Nous, nous préparons une croissance pour les vingt-cinq prochaines années. Donc nous devons nous en inspirer ! »
François Hollande fait allusion à ces réformes qui ne produisent encore aucun résultat et c’est donc en Australie que la France vient chercher de nouveaux débouchés. Le pays se lance dans le développement des infrastructures, l’équipement des villes et les télécoms. Ça tombe bien, ce sont des secteurs où la France a quelques cartes à jouer. Plus de 300 entreprises françaises sont déjà implantées ici dans ce marché jugé stratégique, car il est aussi une porte vers l’Asie.