Le texte prévoit d'abord l'nterdiction des voyages vers les pays foyers du terrorisme international. Une référence à la Syrie et à l'Irak, où d'après le Premier ministre Tony Abott 70 ressortissants seraient actifs dans les groupes jihadistes. Ces personnes ont déjà vu leur passeport annulé.
Mais ce nouveau dispositif permettra aussi l'incarcération de tout citoyen pendant un maximum de 14 jours sans inculpation, sur des soupçons de terrorisme. Une disposition très décriée comme l'est également celle qui permet la conservation par les autorités des données personnelles afin de lutter contre les menaces criminelles et de sécurité.
Les syndicats de journalistes ont tiré la sonnette d'alarme à propos d'une disposition qui prévoit des peines de prisons aux personnes qui révèleraient des informations qur des opérations du renseignement.
L'opposition écologiste estime que le gouvernement utilise rien moins que le contexte de la lutte anti-terroriste pour restreindre les libertés démocratiques.
Si le gouvernement admet que l'équilibre entre liberté et sécurité pourrait être déplacé par ces nouvelles mesures, il assure qu'elle doievent d'abord permettre de surveiller plus aisément les terroristes potentiels. Comme le Conseil de sécurité de l'ONU y a enjoint les Etats lors de l'Assemblée générale à New York en septembre dernier.