Chine, le nouveau gouvernement veut lutter contre les «quatre vices»

En Chine, ce jeudi, s’est terminée la session annuelle de l’Assemblée nationale populaire, vaste chambre d’enregistrement des décisions du Parti communiste au pouvoir. La lutte anti-corruption reste le cheval de bataille numéro un du nouveau gouvernement. Une volonté affichée tout au long de la session. La lutte contre la pollution a été également l’un des sujets clé des débats.

« L’hédonisme, le goût du luxe, l’esprit bureaucratique et le formalisme », le nouveau gouvernement promet de lutter fermement contre ce qu’il appelle les « quatre vices ». Le Premier ministre Li Keqiang a une nouvelle fois martelé ce message : « On montrera zéro tolérance vis-à-vis des officiels corrompus et des actes de corruption. La Chine est un Etat de droit, tout le monde est égal devant la loi, quelque soit sa fonction. Dès qu’il viole la discipline du parti ou bien la loi, il faut enquêter sérieusement et punir de tels actes. La corruption est l’ennemie principale du gouvernement du peuple. Il faut gérer le pouvoir et l’argent selon les règles institutionnelles. La corruption n’aura plus nulle part pour se cacher ! ». Aux 3 000 députés de l’Assemblée nationale populaire, il ne reste guère d’autres choix que de prendre cette devise à leur compte : plus de 182 000 cadres du Parti communiste ont déjà été sanctionnés, et d’autres investigations seraient en cours, entre autres, contre l’ex-chef de la sécurité Zhou Yongkan.

Lutte contre la pollution

Autre sujet de préoccupation des Chinois, la lutte contre la pollution qui a été l'objet de débats pour les  3000 députés. Le « smog » est aujourd’hui une source d'inquiétudes, comme l’a confirmé lors d’une conférence de presse au Grand Hall du Peuple à Pékin le Premier ministre Li Keqiang.

 

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