Avec notre correspondant à Tbilissi, Régis Genté
Tbilissi a une belle carte à jouer. A l’heure où la Centrafrique risque de sombrer dans le nettoyage ethnique et la partition, Bruxelles devrait finalement envoyer 1 000 soldats pour épauler les missions française et africaine déployées sur place.
Toutes les contributions sont les bienvenues. « Nous discutons actuellement de la demande formulée par l’Union européenne », affirme Irakli Alassania, le ministre géorgien de la Défense. « Il est important que la Géorgie rejoigne cette mission », expliquait de son côté, ce dimanche, le vice-ministre des Affaires étrangères, Davit Zalkaliani.
Tbilissi pourrait ainsi continuer à apporter un précieux soutien aux opérations militaires internationales. Plus de 1 500 soldats géorgiens sont actuellement en Afghanistan, aux côtés des forces de l’Otan. Pour l’ex-République soviétique, ces opérations sont un moyen de se rapprocher de l’Occident pour échapper à la politique agressive que son voisin russe conduit à son égard, depuis son indépendance en 1991.