Avec notre correspondante à Shanghai, Delphine Sureau
Au jour le jour, la Chine rend publics les nouveaux cas de H7N9, histoire de ne pas répéter les erreurs de 2003, quand le pouvoir s'était attiré les foudres de l’Organisation mondiale de la santé pour avoir tardé à donner l’alerte du SRAS.
L’heure est donc à la rapidité. Jeudi dernier, juste après la découverte à Shanghai du virus sur un pigeon, les abattages ont commencé : près de 100 000 volatiles ont été tués. Et tous les marchés aux volailles sont fermés, à Shanghai et sa région.
Sensibilisation jusque dans les écoles
Les autorités mettent aussi l’accent sur l’information. Les classes d’écoles ont été désinfectées, et on apprend aux élèves l’importance de se laver les mains.
On sensibilise également sur l’importance d’aller à l’hôpital dès l’apparition des symptômes, une forte fièvre et de la toux. Car l’une des victimes est morte sans avoir été diagnostiquée.
Pour la première fois dimanche, un haut responsable de la santé s’est dit confiant dans le contrôle de cette grippe aviaire. L’OMS vient aussi de rappeler qu’il n’y avait aucun signe de transmission du H7N9 d’homme à homme.