Avec notre correspondant à Séoul, Frédéric Ojardias
C’est un trafic si révoltant, qu’il semble à peine croyable ! Pourtant, ce sont bien 24 000 capsules, contenant des foetus humains, qui ont été saisies en un an, dans les bagages de voyageurs chinois, par les douanes de l’aéroport d’Incheon, qui dessert la capitale sud-coréenne.
Des tests génétiques ont démontré que ces pilules, présentées comme des fortifiants, contenaient bien de la chair humaine. Selon les médias sud-coréens, elles sont fabriquées dans le nord-est de la Chine, à partir de bébés avortés ou de fœtus qui sont séchés puis réduits en poudre.
Les consommateurs en Corée sont essentiellement des expatriés chinois. Certains guérisseurs traditionnels croient que l’absorption de placenta ou de fœtus humain, permet d’améliorer les performances sexuelles.
Les saisies de ces capsules, envoyées par colis postaux, ont aussi été multipliées par trois en un an. Les douanes sud-coréennes ont lancé un avertissement. Ces pilules contiennent des bactéries, et leur consommation, en plus d’être moralement réprouvables, est dangereuse pour la santé.