Dans les eaux japonaises de Fukushima, de nombreux poissons restent contaminés

Selon une étude réalisée par un expert américain et publiée dans la revue Science, les niveaux de radioactivité des poissons pêchés sur la côte est du Japon et notamment au large de Fukushima, restent élevés. Dix-sept mois après la catastrophe nucléaire de Fukushima, la radioactivité est persistante.

Avec notre correspondant à Tokyo, Frédéric Charles

Cette source persistante de radioactivité en mer, à l’intérieur de la zone circulaire de 20 kilomètres autour de la centrale de Fukushima, s’explique peut-être par le fait que la centrale continue de rejeter des particules radioactives et par la présence de concentration persistante de césium 134 et 137 dans des sédiments marins au fond de l’océan.

En raison de cette radioactivité persistante, environ 40% des poissons pêchés dans les environs de la centrale de Fukushima ne sont pas consommables, estime Ken Buesseler, l’expert américain qui a effectué l’étude publiée par la revue Science. Les niveaux de contamination de presque toutes les espèces de poissons et crustacés ne diminuent pas mais varient selon les espèces.

En août, Tepco l’opérateur de la centrale de Fukushima avait annoncé que des rascasses pêchées dans la zone circulaire de 20 kilomètres autour de la centrale, fermée à toute activité humaine, présentaient un taux de radio activité de 258 fois supérieur au seuil fixé par le gouvernement.
 

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