Avec notre correspondant à Bombay, Sébastien Farcis
Des bateaux surchargés de villageois qui ont tout perdu, des enfants évacués par les fenêtres de maisons inondées, l’armée déployée pour offrir tous les secours possibles. Le nord-est de l’Inde revit un scénario de catastrophe, pour la deuxième fois en quatre mois.
L’heure est à l’urgence dans environ 100 camps ouverts pour accueillir les centaines de milliers de personnes déplacées depuis trois jours. Des médecins et des infirmières supplémentaires devraient arriver ce mardi 25 septembre pour faire face à une situation sanitaire alarmante.
Dans cette région située aux pieds de l’Himalaya, les raisons de ce désastre sont bien connues, et en partie évitables : le fleuve Brahmapoutre, gorgé d’eau à cause de la fonte des neiges, déborde rapidement en cette période de fin de mousson. Mais les digues, elles, ne résistent pas à cette pression, souvent car elles sont obsolètes et mal entretenues, dans cette région pauvre et en partie délaissée par le gouvernement central.