Le Commonwealth approuve le changement des règles de succession au trône d'Angleterre

Réunis à Perth, en Australie, les seize pays membres du Commonwealth - ceux , sur les 54, reconnaissant la reine d'Angleterre comme chef de leur Etat - sont d'accord pour changer les règles de succession au trône d'Angleterre, sur proposition du Premier ministre britannique, David Cameron. Désormais, le premier né du couple royal va hériter de la couronne, même s'il s'agit d'une fille.

Jusqu'à présent, l'ordre de succession au trône britannique était déterminé par la primogéniture masculine. Autrement dit, l'héritier de la couronne était le fils légitime le plus âgé du souverain.

Dans un couple royal avec plusieurs enfants, les fils étaient donc toujours prioritaires par rapport aux filles. Même si elles étaient nées avant eux. La reine Elisabeth II n'a donc pu monter sur le trône que parce qu'elle n'avait pas de frères.

Désormais, le premier enfant du couple royal pourra hériter du trône, quel que soit son sexe. Ce sera le cas du premier enfant du prince William, le petit-fils de la reine Elizabeth II, et donc lui-même héritier du trône après son père, le prince Charles. D'ailleurs, c'est la sympathie populaire pour le mariage du prince William au mois d'avril, qui semble avoir convaincu les autorités britanniques de choisir ce moment pour proposer le changement des règles traditionnelles de succession, datant du règne d'Henri VIII, au XVIe siècle.

D'autre part, le souverain britannique est le chef de l'Eglise anglicane, et à ce titre, il ne pouvait pas se marier à une catholique. Cette règle change également.

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