Avec notre correspondant à Tokyo, Frédéric Charles
La police hésite à se rendre dans la zone d’exclusion, autour de la centrale de Fukushima, où un millier de cadavres attendent d’être récupérés, en raison des niveaux élevés de radioactivité.
Avec des explosions d’hydrogène, des fuites radioactives dans la centrale, les cadavres ont été exposés à des niveaux de rayonnement post-mortem très élevés. La police décide donc de ne pas récupérer ces corps.
Les décontaminer sur place, rendrait leur identification ultérieure plus difficile. Et les rendre tels quels aux familles, poserait un autre problème lors de leur incinération. Cela risquerait en effet, de causer des dangers de pollution aérienne radioactive assez sérieux, lors de leur crémation. Face à ce danger, la police japonaise choisit de ne pas prendre de risques.