Le territoire à céder se situe dans le Pamir, chaîne de montagne faiblement peuplée.
L'opposition tadjike affirme que ce transfert est contraire à la Constitution et représente une défaite pour la diplomatie nationale.
Le ministère des Affaires étrangères de Douchanbé considère qu'il s'agit d'une victoire - et rappelle que la Chine avait initialement réclamé plus de 28000 Km2. Le ministère chinois des Affaires étrangères n'a donné aucun détail sur le traité; il assure que le litige a été résolu « selon les normes du droit international ». Les analystes considèrent que l'accord assure la stabilité à long terme du Tadjikistan, la plus pauvre de toutes les Républiques de l'ex-Union soviétique.
La Chine est le plus grand investisseur dans l'économie tadjike, en particulier dans les secteurs de l'énergie et des infrastructures. L'influence de Pékin est grandissante en Asie centrale, vaste région de steppes et de montagnes, riche en ressources naturelles, et composée de cinq pays ex-soviétiques. Trois des Etats de la région ont des frontières avec la Chine : le Kazakhstan, le Kirghizstan et le Tadjikistan.