Le bureau néo-zélandais des investisseurs étrangers avait préconisé de rejeter l'offre de la holding hongkongaise Natural Dairy. Le gouvernement de Wellington l'a suivi, et a bloqué l'opération.
Natural Dairy est un groupe controversé dont la situation financière n'est pas sûre d'après les autorités néo-zélandaise. Il offrait pourtant 210 millions de dollars, soit 118 millions d'euros pour le rachat de la société d'exploitation et de production laitière Crafar Farms, actuellement en faillite.
Crafar Farms, c’est une affaire qui comprend 22 fermes, 20 000 vaches laitières, et une usine de transformation du lait. Mais ces dernières années, la société a été dans le collimateur des autorités pour son non respect de l'environnement.
La tentative de rachat de Crafar Farms par une société chinoise a pris un tour politique quand l'opposition néo-zélandaise a lancé une campagne intitulée « Sauvons nos fermes ». Le Premier ministre lui même a déclaré ne pas souhaiter que les Néo-Zélandais deviennent, « des locataires dans leur propre pays ».
La production laitière fournit un quart des revenus du pays, qui est numéro un mondial des exportateurs de produits laitiers. Ce secteur bénéficie de la hausse de la consommation en Asie. Il suscite donc l'intérêt de nombreux groupes étrangers.