La police de Manille n'était pas en mesure de donner un bilan précis du nombre de personnes tuées et de celles qui ont survécu. Mais le gouvernement de Hong Kong a confirmé la mort de sept de ses ressortissants, se déclarant « très déçu » par l'issue de la prise d'otages. De son côté le gouvernement philippin parlait de 8 morts.
Le preneur d'otages a été abattu au terme d'un assaut confus et désordonné des troupes d'intervention philippines, retransmis en direct à la télévision. S'y reprenant à plusieurs fois, multipliant les tirs et les grenades fumigènes, il leur aura fallu plus d'une demi-heure pour venir à bout de Rolando Mendoza.
L'un des dix meilleurs policiers du pays
Muni d'un fusil d'assaut, cet ancien officier de police avait une émis une seule revendication : pouvoir reprendre ses fonctions au sein de la police philippine, dont il avait été licencié en 2008 pour extorsion de fonds.
Au départ, les négociations ont fonctionné, neuf personnes ont été libérées, dont des enfants, et le maire de Manille s'est dit prêt à revoir son dossier pour lui donner une seconde chance.
Puis brusquement, la situation s'est tendue, Mendoza a menacé de tuer les otages si la police s'approchait, des tirs ont retenti à l'intérieur de l'autocar et l'assaut a été lancé. En 1986, Rolando Mendoza avait été honoré comme l'un des dix meilleurs policiers du pays. Il n'avait, selon son frère, jamais supporté d'avoir été démis de ses fonctions.