Les juges de la Haute cour de Bombay ont tranché. La société d'investissements à caractère religieux qui souhaitait ouvrir des comptes au nom de cinq divinités hindoues pour effectuer des transactions boursières ne pourra pas le faire.
Les juges ont, en effet, estimé que jouer en bourse exige des compétences qu'on ne peut attendre de la part de divinités. Et pourtant parmi les cinq dieux concernés figurait Ganesh, le dieu éléphant, patron des commerçants. Mais les juges ont stipulé qu'on ne pouvait utiliser les dieux dans des transactions commerciales.
Auparavant, l'autorité des marchés financiers indiens avait mis en avant un argument qui, lui non plus, ne manquait pas de sel : le gendarme de la bourse n'aurait pas été en mesure, disait-il, de prendre des sanctions contre les dieux en cas d'irrégularités dans les opérations financières menées par ce fonds d'investissement au nom de ses clients, par ailleurs dieux du panthéon hindou.