La sécheresse en Amérique centrale pousse de plus en plus de personnes à quitter leur domicile.
C’est un reportage passionnant à lire dans le journal canadienLe Devoir. Deux journalistes du quotidien ont parcouru le « couloir de la sécheresse » en Amérique centrale, du Guatemala au Honduras en passant par le Salvador. Les causes de la migration centraméricaine vers le nord sont effectivement multiples. On cite souvent la violence et le chômage, mais une autre s’y greffe, de plus en plus importante, la crise climatique qui frappe de plein fouet le monde rural. Exemple, le Salvador, où beaucoup de planteurs de maïs vivent dans une pauvreté extrême. La sécheresse favorise la prolifération d’insectes qui attaquent les plantes et détruisent les récoltes, déjà maigres à la base. Les reporters ont rencontré José Luis, 69 ans, et sa femme Roselina. « lls vivent de rien. Ils ne bénéficient d’aucun soutien de l’État », expliquent les journalistes. Et ils n’ont pas la chance comme d’autres paysans dont les enfants ont émigré aux États-Unis et leur envoient de l’argent régulièrement. Les États-Unis sont considérés comme le 15e département du Honduras, car un quart de la population y vit, légalement et illégalement.
La procédure de destitution, vouée à l’échec ?
La procédure de destitution contre Donald Trump ne fonctionne pas vraiment. C’est du moins ce que pense une journaliste qui a couvert la procédure de destitution contre l’ancien président Richard Nixon en 1974. S’exprimant dans le New York Times, elle rappelle qu’à l’époque Richard Nixon avait travaillé avec le Congrès, même s’il ne le faisait pas évidemment de gaité de cœur. Contrairement à Donald Trump, il n’a pas interdit à ses conseillers d’aller témoigner devant les commissions parlementaires. Le problème, écrit la journaliste, c’est que « (…) les lignes partisanes sont beaucoup plus dures aujourd’hui qu’il y a 45 ans. En 1974, sept sénateurs républicains avaient rompu avec le président. C’est justement cette défection au sein de son propre camp qui avait incité Richard Nixon à démissionner ».
Andres Manuel Lopez Obrador - quel bilan après un an au pouvoir ?
C’est l’éditorial de la Folha de Sao Paulo. Le journal brésilien revient sur la première année du président mexicain Andres Manuel Lopez Obrador, surnommé AMLO. « L’arrivée au pouvoir de ce dirigeant de gauche a suscité beaucoup d’espoir. Le président avait promis pendant la campagne des changements profonds dans le pays : croissance économique, combat contre la corruption, diminution drastique de la violence et des politiques sociales plus importantes en faveur des couches les plus défavorisées de la population ». Jusqu’à présent, estime Folha de Sao Paulo, le bilan du président ne s’avère pas très radieux. La croissance devrait être proche de zéro cette année. « Mais avec une économie fragile, l’ambitieux agenda social promis pendant la campagne ne pourra pas se mettre en place ». Plus fracassant encore, selon le journal brésilien, l’échec de la politique de sécurité publique. La violence liée au trafic de drogue reste très élevée. L’approche conciliatoire défendue par le président, résumée dans le slogan « Des accolades et pas des tirs » n’a pas fonctionné, écrit Folha de Sao Paulo. De janvier à novembre cette année, 32 000 personnes ont été assassinées. 2019 sera encore plus sanglante que 2018, qui était déjà une année record au niveau des assassinats.
Retour aux États-Unis où vit le couple le plus âgé du monde !
John et Charlotte Henderson célèbreront dans quelques jours le 80e anniversaire de leur mariage. Lui, il a 105 ans et son épouse 106. Ils vivent au Texas. C’est en 1934 que le couple s’est rencontré à l’université et depuis ne s’est plus jamais séparé. Leur belle histoire, ils la racontent dans le Washington Post. Les deux centenaires jouissent d’une excellente santé. Alors quel est leur secret, voulait savoir le Washington Post ? « Une vie saine, avec une alimentation équilibrée, très peu d’alcool et une activité sportive quotidienne ». Et des disputes, il y en a encore ? « Pas beaucoup », répond le mari. « On essaie de résoudre les conflits avant d’aller se coucher ».