À un an de l’élection présidentielle américaine, Donald Trump reste en position de force dans les fameux « swing states », les États qui votent tantôt à gauche, tantôt à droite. C’est une enquête à lire dans le New York Times. Malgré des sondages nationaux qui montrent une chute de sa popularité, le président tient bon face à son principal rival Joe Biden dans les États comme le Michigan, la Pennsylvanie ou encore le Wisconsin et la Floride. Selon les projections, les démocrates doivent remporter au moins trois des « swing states » pour avoir une chance d’accéder à la Maison Blanche.
Les sondages effectués par le New York Times montrent également que le noyau dur de la base électorale de Donald Trump, les « travailleurs blancs », reste inchangé, et qu’il s’est même renforcé. Ce qui fait que les républicains pourraient pour la troisième fois au cours des 6 dernières élections remporter le scrutin avec une minorité de voix de l’ensemble des Américains.
La procédure de destitution de Donald Trump agite la campagne présidentielle
Le président américain a de nouveau réclamé l’identité du lanceur d’alerte à l’origine de la procédure de destitution à son encontre. C’est en Une du site d’information The Hill selon lequel le parti conservateur est divisé sur la question s’il faut ou non auditionner le lancer d’alerte. En tout cas, depuis quelques jours, plusieurs médias conservateurs font circuler des noms en dépit des règles de protection des lanceurs d’alerte.
On sait que le lanceur d’alerte est un agent des renseignements, il a été un temps affecté à la Maison Blanche, et s’était alarmé pendant l’été de la teneur d’un appel téléphonique au cours duquel Donald Trump a demandé à son homologue ukrainien d’enquêter sur un de ses rivaux démocrates, Joe Biden.
En attendant un éventuel témoignage du lanceur d’alerte devant le Sénat, le président organise le rempart à la Maison Blanche contre la procédure de destitution. En fait, selon le Washington Post, Donald Trump a été très colère en apprenant que plusieurs membres de son équipe de la Maison Blanche (il les appelle « ses employés »), sont allés témoigner devant la Chambre des représentants. Son chef de cabinet Mick Mulvaney est donc en train de mettre un « firewall », un rempart qui consiste à exiger des conseilleurs de Donald Trump une absolue loyauté à l’égard de leur chef.
Au Brésil, les autorités s’apprêtent à protéger les indigènes
Les ONG brésiliennes demandent aux autorités brésiliennes à protéger les terres indigènes après la mort de Paulo Paulino, un militant indigène, défenseur de la forêt amazonienne. Il a été tué dans une embuscade que lui ont tendue des trafiquants de bois dans le nord-est du Brésil, plus précisément dans l’État de Maranhão. Cette demande de protection, les autorités semblent l’avoir bien écoutée.
Le gouverneur du Maranhão, Flavio Dino, a annoncé la mise en place d’une task force destinée à protéger les Amérindiens et à les former dans leur combat en faveur de leurs terres. C’est ce que rapporte O Globo. Selon le journal, la police militaire a lancé une enquête pour en savoir plus sur les circonstances de la mort du « gardien de la forêt », comme l’écrit O Globo.
Le Brésil continue à accueillir des migrants haïtiens
« Brésil-Haïti, l’aventure migratoire continue », titre le journal de Port-au-Prince le Nouvelliste. qui a réalisé une interview avec l’ambassadeur brésilien en Haïti, Fernando de Mello Vidal. Le diplomate explique que tous les jours, des Haïtiens continuent à s’installer dans ce pays qui leur a ouvert largement les bras, notamment après le séisme de 2010.
Environ 100 000 Haïtiens vivent actuellement au Brésil. C’est cette diaspora importante qui « motive entre autres la migration vers le Brésil », écrit le Nouvelliste. Environ 1 000 visas humanitaires sont octroyés tous les mois par l’ambassade brésilienne à Port-au-Prince, d’après l’ambassadeur cité par Le Nouvelliste.