Avec notre correspondant régional à Quito, Éric Samson
C’est le 12 septembre 2018 que le harcèlement sexuel est devenu un délit passible de 3 à 5 ans de prison au Pérou. C’est exactement un an plus tard qu’Alex Alvarez a été condamné à 4 ans et 8 mois de prison ferme assortis d’une amende de quelque 1300 euros. Âgé de 20 ans, le jeune homme a été condamné pour des faits remontant à septembre 2018 dans le district de Comas, dans la capitale.
À l’époque, Alex Alvarez avait essayé de forcer une jeune fille de 16 ans à reprendre une relation sentimentale qui avait commencé deux ans plus tôt alors que les deux étaient mineurs. Face au refus de la jeune fille, Alex Alvarez l’avait menacée de mort, elle et sa famille. Il avait essayé de la persuader en menaçant de montrer une photo intime à sa mère, à ses amis de classe et à ses professeurs.
Sa victime, traumatisée, avait alors abandonné l’école face à des menaces de mort d’autant plus faciles à prouver qu’elles étaient enregistrées sur son portable. Outre une interdiction à vie de travailler dans un centre éducatif, Alex Alvarez devra rester éloigné de sa victime et de sa famille pendant dix ans. Une précaution qui n’est pas inutile car le jeune homme a été condamné en son absence et qu’il est actuellement en fuite.