Avec notre correspondant dans la région, Eric Samson
« Le moment des décisions est arrivé », a insisté le ministre péruvien des Affaires Etrangères. Pour Nestor Popolizio, « l’indifférence de la communauté internationale n’est plus une option ». Il a défendu la nécessité d’augmenter la pression sur le régime de Nicolas Maduro.
« Récupérer la démocratie vénézuélienne »
« Les sanctions imposées à la dictature ne sont pas responsables de cette situation, a estimé le ministre péruvien. C’est l’incapacité absolue du régime illégitime de Maduro de diriger le pays qui a conduit à la catastrophe. La communauté internationale doit soutenir les efforts du président intérimaire Juan Guaido pour récupérer la démocratie vénézuélienne et reconstruire son économie. »
Très en vue parmi les quelques 60 délégations internationales présentes à Lima, les représentants américains ont défendu la mise sous embargo ce lundi des biens du régime vénézuélien aux États-Unis.
Avertissement
Même s’il a précisé en conférence de presse que Washington ne le ferait pas de gaieté de cœur, le conseiller à la sécurité nationale de la Maison Blanche John Bolton a tout de même ouvert une porte de sortie à Nicolas Maduro. « Pour garantir ce changement à la tête de l’État, on peut imaginer Maduro dans une belle villa, quelque part au bord de la plage, passant une retraite tranquille, mais seulement s’il quitte le pays. »
Une remarque qui sonne comme un avertissement, voire une menace, déjà rejetée par Caracas et ses alliés, qui n’étaient pas présents.