À la Une: les républicains d’accord avec Trump sur la question des armes

Ou comme préfère le formuler Politico : « En ce qui concerne le débat sur les armes à feu, les républicains se cachent derrière le président ».

« Que proposent en fait les conservateurs ? », s’interroge l’un des éditorialistes du Washington Post ? « Et bien la même chose qu’après chaque tuerie qui frappe les Américains : ils offrent leurs pensées et leurs prières. Est-ce que les républicains réalisent que leurs pensées et leurs prières sont la simple traduction cynique de leur inaction sur les armes à feu ? C’est ce que les gens disent quand ils ne veulent rien faire ».

Le site américain Slate souligne au contraire l’activisme des républicains au Sénat où ils sont majoritaires. « Sous Donald Trump, le Sénat a confirmé la nomination de deux juges à la Cour suprême, de 99 juges à des tribunaux de district et de 43 juges à la Cour d’appel fédérale. Le président est en train de remodeler la justice à l’image de l’aile conservatrice d’extrême droite du parti républicain », écrit Slate. Et dans le contexte des armes à feu, ceci a son importance : « Ce serait une erreur de prétendre que le Sénat n’a pris aucune mesure en matière de contrôle des armes à feu. Alors que la Chambre adopte des mesures de sécurité concernant les armes à feu, le Sénat installe des juges désireux de supprimer ces mêmes mesures ».

L’Uruguay lance une alerte à l’attention de ses ressortissants en voyage aux États-Unis

« Le ministère uruguayen des Affaires étrangères appelle ses compatriotes qui se rendent aux États-Unis à prendre des précautions face aux actes de violence aveugle, principalement des crimes motivés par la haine, le racisme et la discrimination », rapporte le quotidien El Pais. Le ministère dénonce « l’incapacité des autorités américaines d’empêcher de tels dangers, notamment en raison de la possession excessive d’armes à feu par la population », et recommande aux Uruguayens en voyage aux États-Unis « d’éviter les lieux très fréquentés et tout type d’événement culturel ou sportif de masse ».

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Haïti : séance sur la mise en accusation du président prévue ce mercredi à la Chambre des députés

Ce mercredi doit se tenir à la Chambre des députés une séance autour de la demande de mise en accusation du président Jovenel Moïse. Cette mise en accusation a été réclamée pour la première fois en février dernier par 14 députés qui « se revendiquent de l’opposition », explique Le National. Mais leur demande a été « déposée dans le tiroir de l’oubli » constate le journal. Jusqu’à ce qu’elle refasse « surface après la publication, fin mai, du deuxième rapport de la Cour supérieure des comptes » sur la gestion des fonds PetroCaribe, ajoute Alterpresse. Ce programme d’aide du Venezuela en direction d’Haïti.

L’agence en ligne rappelle que ce deuxième rapport de la Cour des comptes épingle Jovenel Moïse en personne qui a été, selon les juges, « au coeur d’un stratagème de détournements de fonds à travers son entreprise Agritrans ».

Ce mercredi, les 14 députés signataires exposeront leurs arguments sur les faits qui sont reprochés au président de la République, coupable, selon eux, de « crime de haute trahison et de violation grave de la Constitution du pays », précise Alterpresse. Mais pour que Jovenel Moïse soit traduit devant la Haute Cour de Justice, il faudra que deux tiers des députés, soit 80 élus, approuvent par leur vote la mise en accusation du président, souligne Le National. L’opposition, un groupe minoritaire à la Chambre, pourra-t-elle trouver les 80 voix nécessaires ?, s’interroge le quotidien. Rien n’est moins sûr.

Colombie : première participation de la FARC à des élections municipales

La Colombie se prépare à la tenue des élections régionales et municipales prévues au mois d’octobre. L’inscription des candidats sur les listes électorales est désormais close. « Et 14 candidats de la FARC, le parti politique issu de l’ancienne guérilla du même patronyme après les accords de paix, participeront pour la première fois à des élections municipales et brigueront des postes de maires », soulève El Espectador. « Ces candidats doivent bénéficier pendant la campagne électorale de garanties spécifiques de sécurité », poursuit le quotidien de Bogota. « C’est l’un des points importants de l’Accord de paix, un point qui porte sur la participation et la réintégration politique des ex-membres de la guérilla. Ces 14 candidats pourraient en tout cas devenir les premiers maires de la paix du parti FARC », estime El Espectador.

Une ancienne victime de l’ex-guérilla parmi les candidats

Luz Edith Chilo, ancienne gouverneure indigène de la municipalité de Caldono, dans le département du Cauca, a perdu ses deux frères, assassinés par l’ancienne guérilla. Aujourd’hui elle est candidate aux municipales de sa ville sous la bannière du parti FARC, raconte El Espectador.

« Donald Trump ordonne un gel total des biens aux États-Unis du gouvernement de Nicolas Maduro »

C’est ce que rapporte El Nacional. Dans une lettre, envoyée ce lundi par le président américain à la présidente démocrate de la Chambre des représentants, Nancy Pelosi, Donald Trump explique ces nouvelles sanctions par « la poursuite de l’usurpation du pouvoir par le régime illégitime de Nicolas Maduro ». C’est ce que rapporte le Miami Herald. Selon le Wall Street Journal, toute transaction avec les autorités vénézuéliennes est également interdite. Il s’agit là d’un embargo économique total, décrété par Washington. « Ce qui met le Venezuela au même niveau que des pays comme Cuba, l’Iran, la Syrie ou encore la Corée du Nord, tous isolés économiquement parlant par les États-Unis » fait remarquer le Miami Herald.

Le quotidien vénézuélien d’opposition Tal Cual salue ces nouvelles sanctions américaines. Celles-ci « visent à mettre à l’abri les avoirs de l’État vénézuélien des mauvaises intentions du régime Maduro », estime le journal.

Conférence internationale sur le Venezuela

Les nouvelles mesures prises hier par Donald Trump à l’encontre du régime chaviste seront présentées aujourd’hui lors d’une conférence internationale qui se tient à Lima, au Pérou.

Les représentants de plus de 60 États y chercheront une issue à la crise vénézuélienne. Parmi eux la France, l’Espagne ou encore Israël et l’Arabie saoudite, pour n’en nommer que quelques-uns. Y participeront également des organisations internationales, comme l’Union européenne et la Banque interaméricaine de développement. « Les grands absents sont les soutiens de Nicolas Maduro, comme Cuba, la Russie, la Chine et la Turquie, qui ont tous décliné l’invitation », détaille El Commercio.

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