À la Une: coupure d’électricité nationale au Venezuela

« Apagón Nacional », titre ce mardi matin El Nacional. Le quotidien proche de l’opposition détaille la nouvelle coupure d’électricité qui a touché 16 États du pays hier. Des défaillances avaient été constatées dès le début de la matinée de lundi et, peu à peu, elles se sont multipliées. Ce qui a occasionné un grand désordre sur les axes routiers, le métro de Caracas a dû restreindre son service et les gens se débrouiller pour rentrer chez eux. Selon El Nacional, le courant est revenu peu à peu dans la nuit, mais à l’heure actuelle il reste encore des zones sans électricité.

Selon le gouvernement de Nicolas Maduro, cette coupure est une nouvelle fois une conséquence d’une attaque électromagnétique de l’étranger, détaille Efecto Cucuyo. Mais les autorités avaient pris des mesures selon un communiqué, ce qui a permis de rétablir rapidement le courant, ce que n’ont pu constater les journalistes d’Efecto Cucuyo. Les cours sont suspendus ce mardi et les fonctionnaires n’iront pas travailler, a annoncé le ministre Jorge Rodriguez, selon le quotidien 2001, afin de permettre une réactivation du système électrique.

L’opposition, elle, estime que cette défaillance est la conséquence du manque d’entretien et d’investissement dans ce secteur. Selon El Nacional, Juan Guaidó, hier, a accusé le régime d’être responsable de la destruction du système électrique. Il en a profité pour réitérer son appel à la mobilisation ce mardi pour cette session en plein air de l’Assemblée nationale.

L’administration américaine propose une porte de sortie à Nicolas Maduro

C’est El Nuevo Herald, quotidien floridien, qui l’annonce ce matin. Selon un membre « de haut rang de l’administration de Donald Trump », les États-Unis seraient prêts à offrir des garanties à Nicolas Maduro. Des garanties de ne pas être poursuivi. Selon cette personne interrogée par El Nuevo Herald, Nicolas Maduro ferait bien de profiter de cette offre, car en cas de refus, le dirigeant vénézuélien pourrait faire face à la Cour pénale internationale de La Haye. Une juridiction que les États-Unis ne reconnaissent pas, précise ce membre de l’administration américaine.

Un nouveau Premier ministre en Haïti

Gotson Pierre, rédacteur en chef de l’agence Alterpresse, revient sur la nomination par le président haïtien d’un nouveau Premier ministre, Fritz-William Michel. Ce dernier remplace Jean Michel Lapin qui a démissionné quatre mois après sa désignation.

La mobilisation ne faiblit pas à Porto Rico

Ce lundi, des centaines de milliers de personnes sont descendues dans les rues pour réclamer encore une fois le départ du gouverneur Ricardo Rossello. Pourtant, la veille, ce même gouverneur avait annoncé qu’il ne se représenterait pas en 2020, qu’il quittait la direction de son parti et qu’il était prêt à affronter une procédure de destitution. Mais la colère des Portoricains ne faiblit pas. Hier, selon El Nuevo Dia, ils étaient des centaines de milliers à défiler malgré la chaleur, puis la pluie. Primera Hora fait état d’affrontement entre les forces de l’ordre et les manifestants, notamment dans les rues du vieux San Juan, lorsque la nuit est tombée. Des gaz lacrymogènes ont notamment été employés. Les critiques pleuvent concernant le gouverneur. Même des proches de Ricardo Rossello demandent désormais son départ à l’image du sénateur Miguel Moreno, membre du même parti, qui l’appelle à démissionner, précise El Vocero.

Accord sur le budget aux États-Unis

Démocrates et républicains sont parvenus à un accord sur un budget de l’État fédéral pour les deux prochaines années. Un accord qui prévoit notamment une augmentation des dépenses. Il y avait urgence, comme le détaille le Washington Post, car vendredi prochain débutent les vacances parlementaires, ce qui aurait occasionné une parenthèse de six semaines. L’accord scellé hier entre démocrates et républicains, qui doit encore être validé par les sénateurs, doit permettre d’éviter un « shutdown », une fermeture partielle de l’administration américaine pour les deux prochaines années. Selon le New York Times, cet accord prévoit notamment un relèvement du plafond de la dette. Une nécessité selon le quotidien, car les États-Unis auraient pu faire face à un défaut de paiement si ce plafond n’avait pas été relevé. Le déficit budgétaire en 2020 pourrait atteindre plus de 1 000 milliards de dollars selon le Washington Post, alors qu’il était de 779 milliards en 2018. Un budget qui va à l’encontre des politiques préconisées par les républicains qui souhaitent au contraire réduire ces déficits estime le New York Times.

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