Joe Biden, l’Américain moyen, titre le New York Times qui rappelle les origines modestes de l’ancien vice-président, mais aussi les épreuves personnelles qu’il a dû affronter dans la vie, notamment la mort de sa première femme et de sa fille, et quelques décennies plus tard, celle de son fils. Ces tragédies l’ont rendu plus humain, estime le New York Times, lui donnant une grande capacité d’empathie. Joe Biden, écrit le journal, n’est pas un individualiste. C’est quelqu’un qui a des racines profondes, qui appartient à sa famille, à sa ville natale, au Sénat et à la nation. Alors que d’autres candidats promettent des changements extraordinaires, lui, souhaite restaurer les valeurs qui font de nous une communauté, un collectif, conclut le New York Times.
Restaurer les valeurs fondamentales des États-Unis
Voilà un thème qui est au cœur de sa campagne pour les primaires démocrates. Une campagne qui sera focalisée sur la confrontation avec le président Donald Trump. Plus que les autres candidats il a fait de sa volonté de combattre Trump le socle de son message électoral, estime le site d’information Politico. Un message finalement « très sombre », comme le montre le clip vidéo posté hier sur internet, d’après Politico.
Dans ce clip, Joe Biden revient longuement sur les manifestations néonazies d’août 2017 à Charlottesville, lors desquelles une manifestante antiraciste avait été tuée. Il critique vivement Donald Trump, qui avait déclaré à l’époque que « des gens bien » se trouvaient « des deux côtés ». Pour le site Politico, avec un tel message, on est loin, très loin, des slogans sur l’espoir et le changement qui ont marqué la première campagne de Barack Obama -dont Biden se présente comme l’héritier. Mais c’est justement ça son problème, écrit Politico. « Il n’est pas Obama ».
► À Lire :
- États-Unis: la candidature de Biden ne fait pas l'unanimité chez les démocrates
Vers l’exploitation pétrolière des milieux marins au Canada ?
Le gouvernement canadien autorise l’exploitation pétrolière et gazière dans des milieux marins protégés. C’est à la Une du journal Le Devoir. L’autorisation de ces activités sera toutefois évaluée « au cas par cas », rapporte le journal. Quelle sera alors la priorité le gouvernement, l’économie ou l’environnement ? Selon Le Devoir, le cas de Terre-Neuve-et-Labrador présente un test. Les autorités y ont mis en place plusieurs refuges marins situés dans des secteurs convoités par l’industrie pétrolière, une industrie qui y détient déjà des permis d’exploration.
Jair Bolsonaro censure une publicité de la Banque du Brésil
Dans cette vidéo on voit des jeunes afro-brésiliens qui dansent et parlent dans un langage « jeune ». Le clip est une publicité pour une nouvelle application qui permet d’ouvrir facilement un compte en banque depuis son smartphone. Une vidéo qui n’a visiblement pas plu au président qui a demandé à la Banque de la retirer, sans donner d’explication. C’est à lire dans Correio Braziliense. D’après O Globo, toutes les entreprises d’État doivent désormais soumettre leurs publicités à la présidence du pays pour approbation.
Volkswagen pourrait reconnaître sa collaboration avec la dictature brésilienne
Selon Carta Capital, les négociations sont en cours avec la justice brésilienne. Elles portent entre autres sur des réparations que le constructeur allemand pourrait verser aux familles de victimes. Car les dirigeants de Volkswagen ont étroitement collaboré avec le régime militaire. Dans les usines du constructeur près de Sao Paulo, des opposants au régime ont été surveillés et livrés au régime. Les négociations devraient aboutir dans les prochains jours. Volkswagen sera alors la première entreprise étrangère à reconnaître ses liens avec la dictature. La justice brésilienne demande au constructeur en plus des réparations, une excuse officielle.
L’insécurité en Haïti, des paroles aux actes ?
« Il y a urgence, l’heure est à l’action », titre Le National. Selon le journal, il y a « une montée vertigineuse de l’insécurité sur tout le territoire national ». Les gangs armés prolifèrent… on approche vers une guerre civile qui pourrait conduire à un génocide en Haïti, poursuit le journal. Paul Eronce Villard, commissaire du gouvernement de Port-au-Prince l’a reconnu, lors d’une réunion d’urgence tenue hier par plusieurs dirigeants du Conseil supérieur de la police nationale d’Haïti. Mais, estime Le National, « il faut comprendre que l’heure n’est plus aux promesses. La population n’a plus envie d’entendre des paroles de la bouche des dirigeants, mais souhaite être le témoin des actions ».