Avec notre correspondante à La Paz, Alice Campaignolle
Ils seraient aujourd’hui 2 700 000 Vénézuéliens repartis dans toute l’Amérique latine. Un flux humain très important, auquel les pays voisins du Venezuela doivent faire face.
Une réponse régionale s’est donc peu à peu mise en place, afin de gérer au mieux ces millions de personnes qui ont besoin de se loger, qui cherchent à travailler, et qui souvent n’ont pas de papiers en règle.
C’est ainsi qu’a été signée la Déclaration de Quito en septembre dernier par quasiment tous les pays de la zone. Ils se sont accordés sur plusieurs points et notamment sur le fait de laisser entrer légalement sur leurs territoires des citoyens vénézuéliens avec des passeports périmés – ce document étant très compliqué à obtenir dans leur pays.
Diego Beltrand est directeur régional de l’Organisation internationale des migrations (OIM), et selon lui cette réponse des pays voisins est admirable :
« Nous voyons d’un très bon œil que ces pays accueillent des migrants, ils font des efforts énormes, avec leurs propres moyens, souligne-t-il. Nous remarquons qu’ils font preuve d’une véritable ouverture d’esprit, contrairement à ce qui peut se passer dans d’autres régions du monde. »
Ce lundi, démarre la troisième réunion régionale pour faire face à la migration vénézuélienne, où seront notamment évoquées les questions d’intégration sociale et économique des migrants vénézuéliens ainsi que les problèmes de xénophobies.