À la Une: les démocrates réclament les déclarations de revenus de Donald Trump

Nouvelle offensive des démocrates contre le président Donald Trump, non contents des conclusions du rapport Mueller, qui réclament au fisc américain les six dernières déclarations d’impôts du président Donald Trump. C’est Richard Neal, le président de la Commission chargée de la fiscalité, élu démocrate du Massachusetts à la Chambre des représentants qui en a fait la demande officielle hier annonce Politico. Et selon lui, cette demande fait partie de ses prérogatives. Le site d’information détaille par ailleurs qu’une telle demande n’a jamais été rejetée. Selon Richard Neal, cette Commission se pose de nombreuses questions sur les affaires du président et l’étude de ses déclarations permettrait de mettre les choses au clair. Il est question notamment de conflit d’intérêts, de connections avec la Russie ou encore de connaître exactement le montant des impôts de Donald Trump. Richard Neal attend ces documents avant le 10 avril. Mais la Maison Blanche a déjà fait savoir qu’elle ne transmettrait aucun papier selon le Washington Post. D’après le quotidien, Donald Trump compte bien se battre pour ne pas avoir à fournir ses déclarations de revenus. C’est donc un nouveau bras de fer qui s’engage entre le camp démocrate et l’administration Trump, conclut le Washington Post.

L’ancien vice-président américain Joe Biden promet de changer ses habitudes

L’ancien vice-président de Barack Obama, pressenti pour la primaire démocrate, qui veut mettre fin à la polémique concernant son comportement avec les femmes. Joe Biden s’est engagé dans une vidéo postée sur les réseaux sociaux à faire plus attention dans ses relations avec les femmes suite aux accusations de comportements déplacés dénoncés par plusieurs d’entre elles. D’ailleurs selon le New York Post, trois autres femmes auraient également fait état de gestes déplacés, ce qui porte le total à sept. Le tabloïd new-yorkais publie d’ailleurs une photo de Joe Biden avec l’une de ces trois femmes, Sofie Karasek, ancienne victime d’agression sexuelle qui s’était confiée à Joe Biden à l’occasion de la cérémonie des Oscars en 2016.

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Les États-Unis prolongent la suspension de la loi Helms-Burton, de 1996.

Pour rappel, cette loi qui n’est jamais entrée en vigueur autorise les ressortissants américains à porter plainte devant des tribunaux fédéraux pour récupérer des biens qui ont été nationalisés par Fidel Castro à la fin des années 50 et au début des années 60. Hier les autorités américaines ont annoncé qu’elles prolongeaient jusqu’au 1er mai la suspension de l’application de cette loi. En fait selon El Nuevo Herald, l’administration Trump fait pression avec cette loi sur les autorités cubaines pour qu’elle cesse de soutenir le régime de Nicolas Maduro au Venezuela. Si d’aventure la loi Helms-Burton entre en vigueur, non seulement l’État cubain risque de perdre de nombreux procès, mais également des entreprises étrangères qui exploitent désormais d’anciens biens américains nationalisés par les autorités cubaines.

Nouveau projet de loi américain sur la crise vénézuélienne.

C’est un texte bipartisan qui a été présenté, précise le site d’information Efecto Cucuyo. Avec ce projet de loi, l’administration américaine disposera de tous les outils nécessaires pour faire face à cette crise, selon ce site d’information. D’après Efecto Cucuyo : il serait question de débloquer quatre cents millions de dollars d’aide humanitaire, ce texte permettrait également de révoquer les visas en vigueur pour les fonctionnaires vénézuéliens sujets à des sanctions américaines. Enfin ce projet de loi encre la reconnaissance de Juan Guaido comme président légitime du Venezuela. Un texte chapeauté par le sénateur démocrate du New Jersey Bob Menendez et par Marco Rubio, sénateur républicain de la Floride. Dernière précision, ce projet de loi permet également de lever les sanctions à tous Vénézuéliens qui reconnaîtraient la légitimité de Juan Guaido, précise Efecto Cucuyo.

Ouverture d’une enquête au Mexique contre Diego Maradona

La star argentine fait l’objet d’une enquête au Mexique pour ses déclarations sur Nicolas Maduro et Donald Trump. Diego Maradona entraîne depuis maintenant quelques mois le club de seconde division mexicaine des Dorados comme le rappelle le journal Peru 21. Et c’est après la dernière rencontre et la victoire de son équipe que l’ancienne star argentine a soutenu publiquement le régime de Nicolas Maduro, dédiant cette victoire au digne héritier d’Hugo Chavez selon lui. Il en a également profité pour s’en prendre au président américain Donald Trump. Jusque-là rien de surprenant de la part de Maradona. Mais en tenant de tels propos, Diego Maradona n’a pas respecté la charte de la fédération mexicaine de football qui interdit à toutes personnes de tenir des propos à connotation politique, et qui a donc décidé d’ouvrir une enquête.

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