« Ce sera une campagne positive. Une campagne qui vise à révéler le meilleur de chacun d'entre nous, qui vise à unir un pays très divisé. Nous avons constaté la force de cette approche au Texas. » C'est par ces mots notamment que l'ancien député Beto O'Rourke, 46 ans, a annoncé sa candidature à la primaire démocrate.
Elu à la Chambre des représentants de 2013 à 2019, il avait fait sensation lors des élections de mi-mandat de 2018. Avec un programme résolument progressiste, l'ancien punk rocker était allé défier le sénateur républicain sortant, Ted Cruz, dans « le » bastion conservateur des Etats-Unis, le Texas. Il avait perdu tout en marquant les esprits.
Charisme et sa détermination
Manches de chemise retroussées, debout sur un simple escabeau, s'adressant par mégaphone à une foule de partisans survoltés rassemblés sur un simple parking de supermarché en plein soleil. Voilà l'une des images que les Américains ont encore en tête quand ils pensent à lui. L'an dernier, le grand public avait ainsi découvert son charisme et sa détermination.
Dans l'actuel climat politique américain, son discours positif et rassembleur avait résonné au-delà des frontières texanes. Certains électeurs démocrates voient déjà en lui un nouveau Kennedy. Et bien qu'il ne figure actuellement dans les sondages qu'à la cinquième place des prétendants démocrates à la présidentielle, Beto O’Rourke a de quoi inquiéter les républicains.
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