Avec notre correspondant à Mexico, Patrick John Buffe
La sécurité publique ne sera donc pas militarisée. Enfin, quasiment pas. En approuvant cette réforme constitutionnelle, le Parlement a donné son feu vert à la formation d’une Garde nationale, mais une Garde civile, et non pas militaire comme l’avait proposé le président Lopez Obrador. Elle dépendra donc du ministère de la Sécurité publique et non de la Défense.
Membres de la police militaire, navale et fédérale
Dans un premier temps, elle sera composée des membres de la police militaire, navale et fédérale, auxquels s’ajouteront 20 000 recrues civiles d’ici la fin de l’année. Quant à l’armée, elle est autorisée à appuyer la Garde nationale, mais seulement durant les cinq prochaines années. Après quoi, les soldats rentreront dans leurs casernes.
Satisfaction de AMLO
Le président Lopez Obrador peut donc être satisfait. Il va pouvoir enfin constituer cette Garde nationale qui doit être la colonne vertébrale de son plan de sécurité. Et il y a urgence face à une violence qui ne cède pas. Avec le déploiement, ces prochains mois, de 50 000 policiers qui s’installeront de manière permanente dans les zones les plus sensibles, Lopez Obrador est persuadé de pouvoir lutter efficacement contre l’insécurité.