Le Groupe de Lima est contre toute intervention militaire au Venezuela pour renverser le président Nicolas Maduro, c'est ce qu'a souligné en début de semaine dernière le chef de la diplomatie péruvienne Nestor Popolizio, alors que les Etats-Unis venaient de faire savoir par la voix du conseiller à la sécurité nationale John Bolton que toutes les options étaient sur la table pour pousser Maduro à la démission.
Le groupe de Lima dont 11 pays sur 14 ont reconnu le dirigeant de l'opposition Juan Guaido comme le président par intérim du Venezuela devrait aborder le volet politique. A savoir : évaluer les moyens de pression pour pousser Maduro à la démission et à organiser de nouvelles élections.
Selon la presse canadienne, une des possibilités envisagées serait de réaffecter les millions de dollars d'actifs saisis des dirigeants corrompus vénézuéliens pour aider les pays qui doivent composer avec l'afflux de réfugiés. La crise économique et politique a poussé quelque trois millions de personnes à quitter le Venezuela, pour se réfugier dans les pays voisins, notamment la Colombie et le Brésil.