L’annonce du choix du Panama n’avait pas manqué de susciter l’étonnement en 2016 lors des JMJ de Cracovie. En effet, ce petit pays d’à peine 4 millions d’habitants n’est pas vraiment représentatif du continent latino–américain, mais situé à la jonction des deux Amériques du Nord et du Sud avec son canal qui relie les océans Atlantique et Pacifique, le Panama est un pays-pont et plus à même économiquement d’assurer l’accueil d’au moins 150 000 jeunes.
Et c'est surtout un pays plus sûr que ses voisins de la région comme la Colombie frappée durement tout récemment par un attentat, le Salvador travaillé par les gangs et les trafics ou encore le Venezuela de Maduro plongé dans la misère économique.
Aux jeunes d’Amérique centrale et latine, confrontés à la violence et aux maux classiques du mal développement, le pape vient insuffler l’espérance. Aux jeunes Européens, il leur avait dit en 2016 à Cracovie de ne pas confondre le bonheur avec le canapé, à Panama, il leur demandera de s’engager et de se mettre au service de leur pays.
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