Si durant la campagne électorale la presse américaine n’avait de cesse de rappeler le nombre historique de femmes candidates, le résultat de ces élections de mi-mandat n’en est pas moins, lui aussi, historique.
C’est le cas par exemple à la Chambre des représentants où jamais autant de femmes n’avaient été élues. Elles seront 95 à y siéger lorsque débutera cette nouvelle législature.
Parmi les élues, on retrouve pour la première fois deux femmes musulmanes. Ilhan Omar, américano-somalienne, qui porte le voile et qui a été élue dans l’Etat du Minnesota, sera accompagnée par Rashida Tlaib, Américaine d’origine palestinienne élue, quant à elle, dans l’Etat du Michigan. Toutes deux sont démocrates, tous comme les deux premières femmes amérindiennes élues, Sharice Davids de l’Etat du Kansas et Deb Haaland du Nouveau-Mexique.
Au Congrès, là aussi les femmes prennent place avec 12 femmes élues sur les 36 sièges remis en jeu. Enfin, cette tendance se confirme également au niveau des gouverneurs où 9 femmes se sont imposées dans les 36 scrutins organisés.
Une première qui fait suite aux dérapages verbaux à l'égard des femmes dans les médias du président Donald Trump et à l’émergence du mouvement #MeToo.