De notre correspondante à Québec, Pascale Guéricolas
Depuis le 17 octobre, les rayons des boutiques d'Etat ne cessent de se dégarnir. Certains accusent la Société québécoise du cannabis d'imprévoyance. A les entendre, l'organisme aurait dû s'attendre à ce que les acheteurs viennnent en grand nombre.
D'autres mettent la faute sur la lourdeur bureaucratique de la société d'Etat. Cette dernière se défend en expliquant que la nature du produit vendu l'empêche de garder des stocks importants en magasins.
De leur côté, les producteurs déplorent les longs délais administratifs avant d'obtenir le droit de faire pousser le cannabis, puis celui de le vendre.
Même si les délais pour obtenir les autorisations nécessaires avant de mettre en place un centre de production ont un peu baissé, il faut attendre au moins six mois avant de se lancer. Il faudra sans doute encore plusieurs mois avant de pouvoir ajuster l'offre et la demande.