Avec notre correspondant à Quito, Eric Samson
On le connaît comme le chat de l'ambassade. Ce félin est toute une célébrité dans les réseaux sociaux avec des milliers de fans sur Twitter et un profil sur Instagram.
Depuis deux ans, le chat est la mascotte d'Assange mais apparemment ce dernier ne s'en occupe pas trop, du moins si l'on en croit le protocole de comportement de quelque dix pages que le gouvernement de Quito souhaite voir Assange respecter.
Au-delà du chat et du désir de voir Assange contribuer à la propreté des toilettes, ce protocole régule aussi les visites, communications et attention médicale du hacker australien. Après avoir coupé sa connexion internet et ses communications en mars dernier, les autorités lui permettent désormais de se connecter à la Wifi de l'ambassade.
Visites plus encadrées
Assange ne pourra plus recevoir que trois personnes à la fois et les visiteurs devront demander une autorisation avec au moins trois jours d'anticipation sauf en cas d'urgence médicale. Assange ne pourra plus réaliser de déclarations politiques qui puissent être considérées comme une ingérence dans les affaires intérieures d'autres pays.
L'un de ses avocats, le juge espagnol Balthazar Garzon, a indiqué ce vendredi que son client vit une situation inhumaine. Il demande la suspension de l'application du protocole de comportement. Les juges équatoriens ont 48 heures pour se prononcer.