« Une marée humaine est descendue dans les rues, à Port-au-Prince, ainsi que dans diverses villes en province » détaille ce jeudi AlterPress. « Une foule immense qui a défilé […] malgré une certaine tension perceptible dans divers quartiers de la zone métropolitaine. »
Une manifestation rappelle le site d’information pour réclamer justice concernant « la dilapidation présumée de 3,8 milliards de dollars des fonds PetroCaribe ». AlterPtress rappelle que 63 plaintes ont « déjà déposées au bureau du juge d’instruction en charge du dossier PetroCaribe ». Des plaintes qui sont jusqu’à présent restées lettre morte.
Les citoyens qui défilaient ont exprimé leur colère contre le président Jovenel Moïse dont ils réclament la démission immédiate du pouvoir.
Des manifestations de la diaspora haïtienne se sont également tenues dans différents pays.C’est le cas notamment en Floride détaille le Miami Herald qui revient dans un long article sur ces manifestations hier en Haïti. Selon le quotidien, une centaine de manifestants étaient visibles à Little Haïti à Miami. Des ressortissants haïtiens postaient également de nombreuses photos et messages sur les réseaux sociaux les montrant devant les locaux consulaires à Buenos Aires, au Canada ou encore au Chili.
Le Chili présente un programme de retour pour les Haïtiens résidants au Chili.
Il s’agit d’un programme volontaire et gratuit précise le quotidien La Nacion. Selon le ministre de l’Intérieur chilien Andres Chadwick, ce plan de retour s’adresse aux ressortissants haïtiens qui n’ont pas trouvé ce qu’ils cherchaient en venant au Chili ou à ceux qui ont été victimes de tromperie ou de réseau crapuleux précise El Mercurio. Le ministre a tenu à préciser qu’il s’agissait bien d’un programme volontaire, personne ne sera forcé à y adhérer. Par contre ceux qui souhaiteraient en profiter devront signer une déclaration certifiant qu’ils ont agi de leur plein gré. Dernière précision et pas des moindres apportée par le quotidien, les Haïtiens qui feront appel à ce programme ne pourront pas revenir au Chili dans un délai de neuf ans. Pour rappel, selon La Nacion, 165 000 Haïtiens seraient présents au Chili.
Jair Bolsonaro se dit admirateur de Sebastian Piñera
Celui qui est donné grand favori pour le second tour de la présidentielle a tenu à adresser un message aux Chiliens à la veille de recevoir la chef de l’UDI, une des formations qui compose la coalition qui permet à Sebastian Piñera de diriger le pays et qui soutient le candidat d’extrême droite. Jair Bolsonaro dans son message posté sur les réseaux sociaux dit admirer Sebastian Piñera depuis son premier mandat selon La Tercera. « Je sais qu’ensemble, dans le cadre du bilatéralisme, nous avons tout ce qu’il faut pour apporter le progrès et la joie à nos peuples ». La chef de l’UDI qui rencontrera aujourd’hui Jair Bolsonaro espère pouvoir l’accueillir prochainement pour un voyage officiel. Elle appelle les Brésiliens à voter en sa faveur. « Nous souhaitons que la gauche, qui élève la corruption à des niveaux incroyables dans différents pays de la région, ne gagne plus en Amérique latine » a-t-elle notamment déclaré au quotidien La Terecera.
La justice péruvienne libère Keiko Fujimori
Ce mercredi, un tribunal péruvien a voté à l’unanimité l’annulation de la détention préventive de dix jours qui avait été dictée à l’encontre de la fille de l’ancien président Alberto Fujimori qui est, quant à lui, toujours en détention. Keiko Fujimori, qui aura tout de même passée sept jours en détention, est dans le viseur de la justice péruvienne pour une affaire de corruption et de financement illégal de sa campagne pour la dernière élection présidentielle rappelle Peru 21. Elle s’est dite contente à sa sortie et pas rancunière. « Cela a été sept jours de calvaire » a-t-elle confié. Une période compliquée, mais qui, selon elle, a permis à sa famille et à son parti de se ressouder.
Les étudiants colombiens toujours plus nombreux à manifester
Ils sont des milliers à avoir répondu à l’appel du principal syndicat étudiant détaille El Espectador. Une semaine après une première manifestation, les étudiants de 32 universités du pays continuent de réclamer des moyens supplémentaires. Si le président colombien Ivan Duque s’est engagé à débloquer un milliard de pesos supplémentaires, les étudiants en réclament quatre fois plus selon le quotidien. Et selon El Tiempo cette mobilisation n’est pas prête de s’arrêter tant que le gouvernement ne pliera pas aux exigences des étudiants.