Avec notre correspondante à Rio de Janeiro, Sarah Cozzolino,
Drapeaux brésiliens, marches militaires et survol des avions de l’armée de l’air. Les militants de Jair Bolsonaro sont dans leur élément le long de l’avenue du président Vargas. José Bonifacio assiste tous les ans au défilé, mais cette année cet ancien militaire de la marine vient avant tout soutenir son candidat favori, victime selon lui d’un « attentat terroriste ».
« Ce n’était pas contre lui, mais contre toute la nation qui travaille, contre les militaires et contre tout le peuple brésilien. Mais malheureusement nous pensons que c’était un mal nécessaire », assure-t-il. Un mal nécessaire pour ces militants qui pensent que l’attaque du candidat va lui octroyer davantage de voix.
Antonio Carlos de Aragon est président d’une association de soutien au parti militaire et pour lui il n’y aura pas de deuxième tour : « C’est certain que notre futur président sortira renforcé de cet épisode. Il était déjà très bien placé dans les sondages, mais ici nous avons des médias communistes qui veulent inverser la situation. Mais moi je pense que Bolsonaro va gagner au premier tour ».
Selon un dernier sondage publié ce mercredi, Jair Bolsonaro récolterait 22 % des voix au premier tour. Un chiffre qui pourrait bien évoluer après son agression.