Qui est le juge Brett Kavanaugh, désigné par le président comme candidat à la Cour Suprême ? LeNew York Times se pose la question. La réponse n’est pas simple. D’après le journal, deux différentes facettes commencent à émerger. Celle d’un avocat qui se bat pour les droits des femmes. C’est en tout cas l’image que les Républicains souhaitent présenter de lui, à travers l’audition. Ils vont aussi décrire le juge comme un magistrat expérimenté et indépendant d’esprit, écrit le New York Times. Une vision diamétralement opposée à celle que les Démocrates souhaitent mettre en avant. Pour eux, Brett Kavanough est un ultra-conservateur qui pourrait - entre autres - limiter les droits à l’avortement et interdire la couverture santé à des personnes souffrant de maladies chroniques.
Il n’empêche : sauf rebondissement de dernière minute, la nomination du jugé devrait être confirmée. Comme l’écritPolitico, les Démocrates ont besoin de deux votes républicains au Sénat pour bloquer la nomination. Ce qui parait très difficile. Du coup, leur stratégie consiste à sortir de cette confrontation si ce n’est victorieux, du moins avec la tête haute. Les démocrates tenteront d’exploiter le « profil conservateur » du juge afin de séduire les électeurs lors des élections de mi-mandat, croit savoir Politico.
Le président argentin Mauricio Macri annonce un plan d’austérité
La presse salue cette décision. Le journalLa Nacion félicite le président Mauricio Macri pour « le réalisme et la sincérité » avec lesquels il s’est adressé aux Argentins. La Nacion donne raison au président qui a estimé que le pays avait vécu trop longtemps au-dessus de ses moyens. Le quotidien note que Mauricio Macri n’a pas hésité à faire son autocritique en admettant d’avoir échoué d’imposer des réformes structurelles.
« Le président a pris des décisions courageuses », écrit pour sa part Clarin. Mais selon le journal, ces décisions ne peuvent pas être uniquement de nature économique. Il faudrait aussi renouveler l’équipe ministérielle. Car un changement avec la même équipe n’en est pas un, estime Clarin.
Le Brésil perd une partie de sa mémoire
Au Brésil, la destruction du musée national de Rio de Janeiro, ravagé par un incendie dans la nuit de dimanche à lundi, suscite l’indignation. C’est la plus grande perte historique et scientifique au Brésil, écrit le journal Folha de Sao Paulo. Les flammes ont détruit presque 90% des œuvres et de l’archive, titre pour sa part O Globo. Petit à petit, des informations filtrent sur la mauvaise gestion et surtout le manque de moyens dont souffrait le musée. D’après une association qui scrute le budget de l’Etat, le gouvernement dépensait plus d’argent pour l’entretien des voitures de fonction des députés que pour la gestion du musée national de Rio. C’est à lire sur le site d’informationNoticias r7. A présent les autorités cherchent le soutien financier de la communauté internationale pour reconstruire l'ancienne résidence impériale. De leur côté, les éditorialistes font le parallèle entre la destruction du musée et l'état actuel du pays, confronté à une crise économique et politique sans précédent. Comment construire l'avenir d'un pays qui vient de perdre une partie de sa mémoire se demande Folha de Sao Paulo.
Comment gérer l'exode massif des Vénézuéliens qui fuient la crise économique dans leur pays ?
L'Amérique latine se réunit à Quito afin de débattre d’une politique commune face à cette crise migratoire sans précédent dans la région. Une réunion qui se fait sans le principal pays concerné, à savoir le Venezuela, écrit le journal équatorien El Universo. Environ deux millions et demi de Vénézuéliens ont quitté leur pays au cours des quatre dernières années, rappelle le quotidien, citant des chiffres des Nations Unies. Mais ces chiffres sont contestés par le gouvernement vénézuélien. C’est à lire dansEl Universal. Depuis Caracas, la vice-présidente Delcy Rodriguez a accusé l'ONU de gonfler les données sur l’immigration. Les pays réunis à Quito suivent leurs propres intérêts, des « intérêts impériaux », ils veulent « s’attaquer au Venezuela » en prenant comme prétexte une supposée crise humanitaire, a déclaré Delcy Rodriguez lors d’une conférence de presse. Et d’annoncer que le gouvernement est prêt à aller devant l’ONU pour présenter « la vérité du Venezuela ».