« Sous la direction de Francisco Javier Diaz Madriz, la police nationale du Nicaragua a commis de sérieuses violations des droits de l'homme dont était victime la population du pays », écrit le département d'Etat américain dans un communiqué.
Les sanctions de Washington ciblent également Fidel Antonio Moreno Briones, accusé par l'administration Trump d'être le cerveau des actes de violence commis par les jeunesses sandinistes dont il est le leader. Jose Francisco Lopez Centeno, non seulement président de la compagnie nicaraguayenne du pétrole Petronic mais aussi trésorier du parti au pouvoir, se voit lui reprocher des graves actes de corruption.
Les sanctions prévoient la saisie des biens de ces trois individus dans tous les territoires sous juridiction américaine. Les transactions avec ces trois officiels visés sont désormais interdite à tout Américain et toute entité américaine. Avec ces mesures annoncées, le département d'Etat touche le cœur du pouvoir nicaraguayen, la famille même de Daniel Ortega : un fils du président est en effet marié à une fille du préfet de la police nationale.