Les procureurs reprochent à Paul Manafort de multiples contacts par téléphone ou à travers une célèbre application de messagerie cryptée. L'objectif étant de convaincre ces personnes, qui seront bientôt appelées à la barre, de témoigner en sa faveur. Paul Manafort aurait donc violé les termes de sa mise en liberté sous caution. Et cela pourrait lui valoir l'emprisonnement avant l'ouverture de son procès.
Le premier volet, sur les fraudes fiscales et bancaires, a été repoussé au 24 juillet. Le deuxième doit se tenir le 17 septembre. Il comprend les accusations de blanchiment d'argent et de lobbying illégal. A chaque fois, Paul Manafort plaidera non coupable.
Trump en ligne de mire
Pour ses soutiens, cette menace d'incarcération viserait à le contraindre de livrer des informations compromettantes sur Donald Trump, dans le cadre de l'affaire des ingérences russes dans la campagne présidentielle.
Trump, lui, a pris ses distances. Le président américain a encore minimisé lundi le rôle joué par ce conseiller dans sa campagne. Mais ses avocats laissent planer l'idée d'une éventuelle grâce présidentielle si Paul Manafort était condamné.