A la Une: Mark Zuckerberg, PDG de Facebook, face au Sénat américain

Selon le Washington Post, Zuckerberg a été « cuisiné » par les sénateurs pendant plusieurs heures. « Un coup de tonnerre n’aurait pas eu plus d’effet sur le Capitole », commente le journal canadien Le Devoir. Et comme ses confrères américains, le correspondant relate surtout l’échange avec le sénateur Richard Durbin, le seul moment où le patron de Facebook très sûr de lui semble être un peu déstabilisé. Le représentant démocrate de l’Illinois lui demande carrément s’il accepterait de révéler dans quel hôtel il avait passé la nuit. Une question qui met Zuckerberg visiblement mal à l’aise. « Euh non… », répond, hésitant, Mark Zuckerberg.

A une autre question du parlementaire « si vous envoyiez un message à quelqu’un cette semaine, partageriez-vous avec nous les noms des personnes destinataires ? », Zuckerberg répond également par la négative. « Voilà exactement la raison de notre rencontre », déclare le sénateur : « le droit à la vie privée, les limites de ce droit et ce qui en reste dans l’Amérique moderne au nom de l’interconnexion des gens dans le monde », conclut Richard Durbin. Un échange à relire dans le Washington Post qui a d’ailleurs mis en ligne l’intégralité de cette première audition de Zuckerberg.

Le Washington Post qui n’a pas été convaincu par la prestation du PDG de Facebook. Zuckerberg est venu avec un message destiné à ceux qui voudraient bien réguler le réseau social : « Faites-moi confiance, je vais régler le problème ». Seulement voilà : à chaque fois que les questions des parlementaires deviennent très concrètes, Mark Zuckerberg botte en touche. « Il a survécu à cet exercice », résume Politico, « mais cela ne veut pas dire que sa compagnie Facebook est tirée de l’affaire ».

Trump peut-il limoger le procureur Mueller ?

D’après le site d’information The Hill, certains républicains sont en effet très inquiets : ils craignent qu’un limogeage de Mueller ait un effet boomerang, et qu’il se retourne contre le président et son parti. « Cela provoquerait un chaos à Washington et risquerait de compromettre les chances des conservateurs pour les élections de mi-mandat en novembre prochain », écrit The Hill. « Finalement ce n’est pas Trump qui est en train de nettoyer Washington, comme il avait promis pendant sa campagne », renchérit le New York Times. Celui qui va « assécher le marais », pour reprendre la formule utilisée par le candidat Trump, est le procureur Mueller.

Au Venezuela, des artistes lancent une campagne pour dénoncer la crise humanitaire

Une vidéo avec des témoignages d’artistes et de patients souffrant de maladies chroniques et ne trouvant pas de médicaments a été lancée sur les réseaux sociaux. C’est à lire dans El Nacional. Ces artistes ont tous en commun de travailler à l’étranger. L’organisation humanitaire vénézuélienne Codevida est partenaire de cette initiative « Venezuela quiere vivir », le Venezuela veut vivre ».

Le Venezuela dont le président Nicolas Maduro a décidé de ne pas participer au sommet des Amériques prévu vendredi prochain à Pérou.

Le sommet des Amériques « ne fait pas partie de nos priorités, aucune décision ne va y être prise, c’est une vraie perte de temps », a déclaré Nicolas Maduro. C’est à lire sur le site de la chaîne Telesur. Un peu plus tôt, le président américain Donald Trump avait annoncé de son côté qu’il renonçait à se rendre à Lima. Et selon El Comercio, journal péruvien, le président bolivien Evo Morales pourrait lui aussi décider de bouder ce sommet.

Au Brésil, la ville de Belém, secouée par des violences

En neuf heures, plus de 30 personnes sont mortes : 12 ont été assassinés et une vingtaine tués lors d’une tentative d’évasion en masse d’une prison. Selon le gouverneur de l’État du Para, ces deux évènements ne sont pas liés. Le journal O Globo parle d’une « vague de violence qui sème la peur chez les habitants de Belém ». Cela fait plusieurs mois que la région subit une recrudescence des violences. D’après le géographe Aiala Colares Couto, interviewé par le journal Diario online, l’État du Para a « perdu la guerre contre la violence ».

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