Les dirigeants saoudiens ont été les premiers à saluer l'arrivée au pouvoir de Donald Trump, contents de s'être débarrassés de Barack Obama, accusé d'avoir été trop complaisant avec l'Iran. Accusé surtout d'avoir signé l'accord sur le dossier nucléaire iranien, en 2015.
Cet accord qui encadre toutes les activités nucléaires et empêche Téhéran, par le biais d'inspection notamment, de se doter de l'arme nucléaire.
Depuis, les Saoudiens ne dorment plus, ils ont accéléré leur demande d'achat, à Washington entres autres, de centrales nucléaires. On parle de construire pas moins de 16 réacteurs dans les 20 prochaines années, pour un coût d'environ 80 milliards d'euros, selon les analystes.
Le prince saoudien a également lancé un avertissement : si l'Iran développe une bombe nucléaire, l'Arabie saoudite suivra la même voie « le plus vite possible ». Washington et Riyad sont donc d'accord. Il faut s'opposer à tout prix à Téhéran, accusé de tous les maux au Proche et au Moyen-Orient.
Donald Trump, qui menace régulièrement de déchirer l'accord sur le nucléaire iranien, avait eu ces mots, il y a seulement quelques jours. « Où que l'on aille au Moyen-Orient, c'est l'Iran, l'Iran, l'Iran. Chaque problème n'a qu'un nom, l'Iran. »