En septembre 2017, le département d'État avait ordonné le rappel de plus de la moitié du personnel de son ambassade à Cuba, qui se plaignait de vertiges, d'insomnie, de pertes d'audition ou encore de problèmes de vue. Des maux dus à des attaques acoustiques contre ses diplomates, selon Washington.
Une enquête est toujours en cours et n'a cependant pas permis de lever le voile sur l'origine de ces maux. Celles-ci avaient touché au moins 24 ressortissants américains entre la fin 2016 et l'été 2017. Cuba a de son côté formellement démenti toute implication, accusant Washington de manœuvre à caractère politique qui n'aurait rien à voir avec la sécurité du personnel officiel américain.
Washington a confirmé le retrait temporaire et annoncé ce vendredi qu'à partir de lundi 5 mars, l'ambassade fonctionnera désormais avec le strict minimum d'employés nécessaires pour mener à bien les tâches diplomatiques et consulaires prioritaires. Ces derniers ne pourront pas être accompagnés de leur famille, a précisé le département d'État.
L'administration a par ailleurs renouvelé son appel aux ressortissants américains d'éviter de se rentre à Cuba en raison de ces attaques ciblées.