Avec notre correspondant à Caracas, Julien Gonzalez
En affirmant mardi 13 février que « le président vénézuélien ne serait pas le bienvenu au sommet des Amériques », le message de la ministre péruvienne des Affaires étrangères était on ne peut plus clair. Ce jeudi, l'intéressé a tenu à répondre aux autorités péruviennes.
« Ils ont peur de moi ? Ils ne veulent pas me voir à Lima ? Ils vont me voir ! Qu'il pleuve, qu'il y ait du tonnerre ou des éclairs, par les airs, par la terre ou par la mer, j'arriverai au sommet des Amériques pour porter la vérité du Venezuela ! » a lancé Nicolas Maduro qui entend donc bien assister à la rencontre prévue moins de 10 jours avant la présidentielle au Venezuela.
Isolement
Une élection anticipée qui est justement dans le viseur du groupe de Lima. Ce rassemblement de 14 pays du continent assure que les conditions pour un scrutin « libre, transparent et démocratique » ne sont pas réunies et réclame donc un nouveau calendrier électoral. Dans le cas contraire, le président colombien a d'ores et déjà assuré que la Colombie ne reconnaîtrait pas les résultats de l'élection.
Alors que Caracas semble plus que jamais isolé sur le continent, La Havane n'a pas hésité à voler à son secours. Face à l'exclusion du Venezuela au sommet des Amériques, les autorités cubaines ont réaffirmé ce jeudi leur « soutien constant » au président Maduro.