Début décembre, c'est le conseiller municipal Miguel Garcia Gonzalès qui a été assassiné. Puis, il y a moins d'une semaine, Salvador Magania, leader d'un parti de centre-gauche. Enfin, ce 28 décembre, le député-maire Saul Galindo a été abattu dans sa voiture alors qu'il voyageait en compagnie de son fils. L'homme politique projetait de se représenter lors des prochaines élections de 2018.
Le motif de ces assassinats n'est pas clair. C'est ce qu'a d'ailleurs déclaré le procureur général qui enquête sur la mort de Saul Galindo. Mais l'Etat de Jalisco est situé dans une région disputée par le cartel « Jalisco Nouvelle génération » et le cartel de Sonora, les plus puissants du pays.
Des élections souvent synonymes de violences
Et surtout, le Mexique organise dans 6 mois une série d'élections nationales et locales : des élections souvent synonymes de violence car ces groupes criminels cherchent à influencer la future politique locale. Et les mesures de sécurité prévues pour cette campagne n'ont pas encore été mises en place.
Mais les assassinats ne touchent pas seulement cette région : avec plus de 23 000 homicides, 2017 a été pour le Mexique l'année la plus violente depuis 20 ans. Elle dépasse même le bilan de 2011, jusqu'alors considérée comme l'année la plus sanglante dans l'histoire moderne du Mexique.