Annoncée par le président Trump comme la plus grande baisse d'impôts de l'histoire, la réforme fiscale ne suscite pas le même enthousiasme chez les économistes.
Avec 140 milliards de dollars de réduction par an, soit 1% du PIB, c'est moins que ce qu'avait fait Ronald Reagan en 1981. Les économistes estiment que cette réforme fiscale ne devrait doper la croissance américaine que de 0,3 ou 0,4 % en 2018 et 2019.
Ainsi la baisse du taux d'imposition des entreprises de 35 à 21% est relativisée par l'Institut d'études budgétaires du Congrès. En effet, par le jeu des déductions d'impôts les sociétés américaines payent en fait beaucoup moins que ce qui est affiché et elles ne seraient déjà plus imposées en moyenne qu'à 19%.
Les analystes n'attendent donc pas de cette réforme une ferme relance de l'économie. Une relance d'ailleurs jugée inutile alors que l'économie américaine est connait déjà une croissance suffisamment soutenue pour que la Banque centrale américaine juge bon de relever ses taux d'intérêt.