Avec notre correspondante à Washington, Anne Corpet
Donald Trump n'a cessé de dénoncer l'accord sur le nucléaire, et il pourrait cette fois traduire son discours par un acte en refusant de valider le fait que l'Iran respecte ses engagements.
Le dossier sera dans ce cas renvoyé au Congrès, qui pourra décider ou pas de prendre de nouvelles sanctions contre Téhéran. Mais les élus ne semblent pas pressés de sévir. Les rangs sont divisés au sein même du parti républicain où plusieurs sénateurs conservateurs estiment qu'il serait imprudent de voter des sanctions trop rapidement.
Les responsables de la Commission des affaires étrangères de la Chambre, un républicain et un démocrate, ont prévenu ce mercredi qu'une sortie de l'accord risquerait de faire perdre toute crédibilité aux Américains.
Donald Trump a lui-même récemment confirmé qu'il ne sortirait pas formellement de l'accord. Refuser de le certifier est une sorte de troisième voie qui permettra au président américain de satisfaire son électorat sans déchirer un texte qui a été âprement négocié.